Outre le fait que le café commence à devenir cher, il n'est pas bon pour la santé et vient de loin. Les principes du localisme et de la résilience conduisent par conséquent à tenter, autant qu'il est possible de limiter la consommation de café.
Pour ceci, une solution simple consiste à le couper à 50 % de chicorée. La chicorée Leroux existe encore.
Sur le site : passport santé, on lit : "Pour préparer le café de chicorée, on coupera la racine en petits morceaux que l'on fera rôtir à sec dans une poêle jusqu'à ce qu'ils prennent une belle coloration brun-noir. Laisser refroidir et garder dans une boîte bien fermée. Il suffira ensuite de moudre, au besoin, quelques morceaux de racine torréfiée. Les proportions sont d'environ 2 cuillerées à thé de poudre par tasse d'eau. Amener à ébullition, puis laisser infuser dix minutes avant de passer."
L'intérêt de préparer sa propre chicorée réside dans les grands promenades et bols d'air de "zénitude" que cela oblige à faire. Sinon un bon vieux moulin à café acheté à la brocante à 10 € fera aussi bien l'affaire.
Personnellement je la prépare dans une machine à expresso classique. C'est fort mais c'est voulu. Rien n'empèche de couper à la dose voulue.
Les vertus de la chicorée sont exactement détoxifiantes et dépuratives. Elle débarasse l'organisme de ses poisons. C'est l'objet exact de ce blog.
Consommée au long cours, la chicorée est (pour une fois qu'un slogan publicitaire est vrai) un trésor de bienfaits.
A noter cependant : La chicorée fatigue le foie à hautes dose.
Comme le millepertuis, une fois reconnue, on ne peut pas "rater" la chicorée dans le paysage : ses petites fleurs bleu-ciel qui s'ouvrent à 8 heures et se ferment à midi sont le meilleur marqueur.